Cette étude transversale a été menée sur une cohorte de 53 711 adultes chinois de Shanghai et a évalué leur consommation d’isoflavones de soja (IS). L’apport alimentaire en IS variait de 0,8 à 78,0 mg/jour (médiane : 13,5 mg/jour ; IQR : 7,7, 21,4 mg/jour).

Les résultats indiquent que la prévalence du surpoids/de l’obésité et de l’obésité centrale diminue avec l’augmentation des tertiles (p pour la tendance < 0,001), le groupe du tertile le plus élevé ayant une prévalence plus faible d’obésité (12,0 % contre 13,4 %, p < 0,001) et d’obésité centrale (29,3 % contre 31,1 %, p < 0,001) par rapport au groupe le plus bas. L’odds ratio (OR) pour l’obésité globale était de 0,91 (IC 95 % : 0,85, 0,98) dans le groupe du tertile le plus élevé par rapport au groupe du tertile le plus bas de l’IS. Les associations différaient selon le sexe (p pour l’interaction < 0,05), l’OR (IC 95 %) pour les groupes du tertile le plus élevé par rapport au tertile le plus bas étant de 0,89 (0,79, 0,99) chez les hommes et de 0,91 (0,82, 1,00) chez les femmes. L’association négative a été observée chez les femmes ménopausées (OR : 0,86 ; IC 95% : 0,77, 0,96) mais pas chez les femmes préménopausées (OR : 1,12 ; IC 95% : 0,90, 1,39). Une association négative a également été observée entre l’apport en IS et l’obésité centrale, et un effet modificateur significatif du sexe a été trouvé sur cette association. Aucune interaction significative n’a été observée entre l’apport en IS et le niveau d’activité physique.

En conclusion, les adultes chinois ayant un apport alimentaire plus élevé en IS pourraient être moins susceptibles d’être obèses, en particulier les femmes ménopausées.

Zhu J, Zhao Q, Qiu Y, et al. Soy Isoflavones Intake and Obesity in Chinese Adults: A Cross-Sectional Study in Shanghai, China. Nutrients. 2021;13(8):2715. Published 2021 Aug 6. doi:10.3390/nu13082715

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